... en fait, pas vraiment (et même pas du tout, pour être honnête) mais, quand je découvrais Vox et que je gambadais allégrement d'un blog à l'autre au gré de la rubrique Explorer, j'étais surpris de constater qu'un certain nombre de bloggeurs utilisaient ce titre (qui me rappelle une rubrique de Canal + à l'époque où c'était encore drôle, le message à caractère informatif) le plus souvent d'ailleurs pour des choses qui (me permettrais-je cette légère critique?) n'en avaient justement aucun, d'intérêt (j'en ai même lu plusieurs qui étaient constitués uniquement de JJJJJJJJJJJJ ou de F FF FF FFFFFF, ce qui est quand même sacrément étrange. Mais, après une longue période de réflexion au cours d'une retraite spirituelle dans un couvent bouddhiste du nord du Pérou, je suis arrivé à la solution : soit c'est un enfant de 3 mois qui a posé ses fesses (sales ou pas, là n'est pas la question) sur le clavier, soit on a branché un aveugle
sur Vox et on a oublié de lui fournir un clavier en braille (j'en profite pour une digression, je n'ai rien contre les aveugles, bien entendu et même si un post précédent aurait pu le laisser penser, mais quand même, le jour où j'ai appris qu'il existait des claviers en braille et que Gilbert Montagné était un accroc du web, je n'ai pas pu retenir un léger sourire dubitatif et peu politiquement correct (d'ailleurs j'emmerde le politiquement correct, moi, j'appelle un chat un chat et une personne de petite taille un nain (voire un nabot lorsqu'il se targue de politique)))). Plus tard, alors qu'epuisé par la rédaction homérique d'un post qui ne l'était pas moins, je cliquais négligemment sur Enregistrer quand me sautait littéralement à la gueule un avertissement impératif (mais néanmoins bienvenu) : Vous n'avez pas donné de titre à votre post" et on me proposait plusieurs choix de remplacement pour le cas, hautement improbable, ou, en effet, je n'en aurais point choisi. Parmi ces titres, vous l'aurez compris, celui qui coiffe cette note. J'en profite au passage pour remercier le Dieu voxien qui nous surveille et nous protége et qui pense à ses pauvres brebis égarées qui, non contentes de n'avoir pas grand chose à dire, ne savent pas quel intitulé adopter.
Bon, comme je ne vais quand même pas me contenter de faire une note pour vous expliquer son titre, je vous informe ici que j'ai quand même quelque chose à raconter, ce qui est bien le moins. Or donc... Non, rien, c'est une expression qui signifie en gros "revenons à nos moutons" (que nous ne souvenons pas avoir quittés puisqu'en fait nous nous en approchons tout juste). Quoi, c'est pas une expression ? Mais si. Bon. A partir de maintenant, c'est une expression. J'ai dit.
Ce matin (oui, il faut bien, à un moment ou à un autre, que je commence mon histoire avant d'avoir perdu les trois quart de mon auditoire déjà clairsemé) (en même temps, je l'ai bien cherché hier, cinquante lignes pour deux phrases c'était quand même un poil abusé). Ce matin, donc. Qui d'ailleurs, pour être juste, était hier soir, et même avant hier soir, pour être parfaitement exact. J'ai décidé d'aller faire du sport. Non, pas maintenant, là tout de suite pour me défouler de me paumer dans mon récit. Ce matin (avant hier soir), j'ai décidé d'aller faire du sport. En fait, j'avais décidé d'aller faire du sport avant hier soir, ce qui veut dire que j'aurais dû faire du sport hier soir (me fais-je bien comprendre), mais comme hier j'ai été détourné de la bonne voie par un mien ami proche (par les sentiments) et lointain (le brave a décidé, à force de me fréquenter sans doute, d'aller vivre outre atlantique, ce qui fait que je l'avais pas vu depuis trois ans au bas mot) qui m'a appellé dans la journée pour me dire qu'il était à Paris (je vous rappelle qu'il vit aux States) et que donc ce serait sympa si on allait se faire une bouffe. Donc ce matin, je suis parti de chez moi avec mon petit sac de sport (oui, parce que, quand je décide d'aller faire du sport le matin, j'y vais le soir après le travail, et donc je me trimballe avec mon sac de sport parce que si je repasse à la maison entre temps ma volonté risque de m'abandonner à la vue du programme de TF1). Ce qui fait que ça fait quand même deux jours de suite que je me pointe au boulot avec mon sac de sport (oui, parce que quand je fais du sport, j'aime que ça se sache, et donc, mon sac de sport a une tête de sac de sport et je le balance négligemment à la vue de tous au pied de mon bureau), ils vont finir par me prendre pour un fou (oui, parce que pour me prendre pour un sportif, faudrait quand même être sacrèment bigleux, ou aveugle, mais j'ai dit que j'arrêtais avec les aveugles)).
Or donc. Qui est bien une expression, au passage, je viens de vérifier sur Internet, c'est un certain Maak qui le dit sur son splendide blog. whoaaahhh, je viens d'inventer le lien hypertexte pérpétuel. Je suis génial. Oh, je m'aime moi, je sais, je m'aime moi aussi, je viens là que je m'embrasse, moi, mmmhh. Stop. Au passage, non, je n'ai pas la tête qui enfle, oui, j'arrive encore et toujours à enfiler mon bonnet (et puis de toutes façons, si j'y arrive plus, les gens de Vox, qui sont si choux, m'ont mis une pub pour un site de vente de bonnets en ligne (si, si, moi aussi ça m'a fait halluciner. Enfin, on trouve de tout, sur le net) sur mon blog (Et puis c'est toujours mieux que la pub pour le blog de l'UMP que j'avais à un moment, et qui, d'ailleurs, a ensuite laissé sa place (acte manqué?) à la pub suivante : Le diable existe. Véridique.)
Or donc, disais-je (et d'ailleurs, qu'est-ce que je disais, moi?). Oui, ce matin, blablabla sport. blablabla journée de merde. Donc.
Je me permets ici une nouvelle digression qui s'adresse à ceux d'entre vous qui commencent à la trouver saumâtre et
qui souhaitent s'enfuir au plus vite et quitter cette loghorrée verbale qui semble sans fin (et qui risque de l'être), mais qui restent en se disant que, avec un titre pareil (d'ailleurs, ça me fait penser. Non, en fait, ça n'a aucun rapport, aucun lien logique, c'est encore mon esprit dérangé qui a pris un embranchement synapsal inattendu. J'ai appris récemment, c'était dans Télérama, même, si vous voulez tout savoir, oui, j'ai des lectures intellectuelles quand je m'y mets, et même dans un entrefilet qui relatait le décès tragique du cochon domestique de George Clooney (ce qui d'ailleurs ne manque pas de me questionner. Pour un mec qui est considéré comme un des 10, voire 5 plus beaux du monde, vivre avec une truie, c'est quand même douteux, non ? Même si la truie en question (ce que j'ai aussi appris dans cet article, mais ce n'est pas à cela que je pensais) lui avait été offerte par la femme de John Travolta), j'ai donc été informé par
Télérama (et vous allez voir que je suis pas le seul à faire des liens logiques étranges) dans cet article, que David Lynch allait lancer un café en dosette. Je sais pas vous, mais moi, je vais en acheter une caisse, parce que ça doit être de la bonne, vu le pedigree du gars.) ça va bien finir par l'être, vraiment intéressant. Rassurez-vous, il n'y a aucune chance que cette note se mette à être intéressante à partir de maintenant, vous pouvez donc partir (mais vous me ramenerez un mot d'excuse de vos parents).
Arrivé au sport (oui, parce que pendant que je parlais à ceux qui ne sont plus parmi nous, la journée s'est passée et me voici donc arrivé au sport)(à force de digresser, on se perd un peu, parfois, mais là non), ayant enfilé mon petit cycliste en lycra rose et mon t-shirt bleu roi de l'équipe de France (millésime 98), je m'assois (oui, je passe au présent, nous sommes arrivés au coeur du récit) sur le vélocipéde sans roue (qui doit bien avoir un nom) afin d'entamer ma séance. Au fait, pour ceux qui ont hurlé en découvrant mon costume de sport, je vous
rassure, il n'est pas vraiment comme ça. Je vais dans un club naturiste, en fait, mais je préfére le cacher. Je commence donc à pédaler, lentement d'abord (oui, je commence toujours par vingt minutes de pédalo sans mer, ça me met en forme) et je laisse mon esprit divaguer, mon corps s'habituer lentement à la souffrance, petit à petit, mon esprit s'engourdit, mes yeux fixés, comme inconsciemment, sur les fesses rebondies et ma foi fort appétissantes de la jeune femme blonde qui courre sur un tapis devant moi (ah, si au moins c'était vraiment un club naturiste...), et moi pédalant plus vite comme pour essayer sans espoir de la rattraper et ...
Rien.
A part deux petits plaisirs que je vais vous énumérer maintenant :
- D'abord, la satisfaction intellectuelle d'avoir réussi (ou au moins à peu près) un "à la manière de" (c'est à dire s'inspirant d'une oeuvre passée pour lui rendre hommage) Larsen (est-ce que ça suffit pour rattraper mon commentaire malvenu sur tes commentaires, et te remercier ainsi de tes hommages répétés à mon style, qui, soit dit en passant, fout de plus en plus le camp), en vous embarquant dans une histoire en vous faisant croire que vous vous doutez de là où ça va aller et vous surprendre à la fin par un finale inattendu, le tout en y ajoutant ma patte personnelle, les digressions à n'en plus finir et autres parenthèses à répétition (D'ailleurs, vous trouvez pas que ça s'embrouille de plus en plus, tout ça ? De toutes façons, Picasso a eu sa période bleue, Bowie a eu sa période glam, je crois que je traverse ma période décousue. (oui, on a les références que le talent peut nous offrir, et le mien est immense (et ma tête, je le répéte, va très bien, question taille)) (parce que le reste...)(bon, quand même, je vais essayer de vous faire une note cohérente, un de ces jours).
- Ensuite, et surtout, le bonheur intense de vous avoir fait lire tout ça pour rien. Et ça, quand même, vous auriez dû vous en doutez, vu le titre...
Or donc.
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